De retour chez elle!

Phénix sortit dans les rues d'Abbluena, mais elle ne sentait plus la femme qui avait du partir, elle renonça alors à la chercher. Elle voulut retourner vers l'homme, mais la fatigue l'envahit, elle rentra chez elle, enfin, ce qui en restait depuis que ses mères n'étaient plus là, elle soupira. Et laissa le souvenir la guider.

Une fois de retour dans la demeure, elle sentait le souvenir des présences féminines. La maison des femmes. Elle sourit. Elle partit se doucher, et une fois sortit de son bain. Elle prit un pot où se trouvait un mélange de plante. Elle ne tatonna pas. Elle n'en eu pas besoin. Tous ce qui se trouvait dans cette maison, elle le trouvait les doigts dans le nez. Elle passa l'onguent sur son dos, ses bras, avant bras, et le haut de ses jambes meurtries, par le fouet de Draggen. A cette pensée, elle serra les dents. Ils paieraient. Elle paiera.

Elle passa une chemise fine, et partit se coucher dans le lit de sa mère. La maison était complètement noire. Mais Phénix, n'avait pas besoin de lumière.

"La lumière c'est toi!" lui disait Crystal. Sa machoire se crispa de nouveau. Elle s'assit, sur le lit les genoux contre la poitrine, et médita. Pendant, une heure, ou deux, elle restait comme cela. Sa poitrine se soulevait par mouvement régulier. Ses yeux vide fixaient un point invisible sur l'armoire qui se dressait en face d'elle, et du lit.

Une grande inspiration souleva sa poitrine, elle se leva. Marche droit vers l'armoire, et l'ouvit. Derrière les portes de cette armoire, se trouvait un autel. Des croquis de sa mère souriait, enfin, c'était ce qu'elle se souvenait des dessins qu'elle faisait d'elle, souriante...

Elle se baissa, et arriva à la hauteur du baton d'encens, elle souffla dessus. De la fumée se forma alors, le baton rougit, et diffusa un parfum de figue.

Elle se releva, et prit les pièces de l'armures qui composait celle de sa mère. Elle passa les doigts sur l'uniforme des chevalier d'Olathe. Elle les rengea. Pour la première fois de sa vie, elle allait être Phénix, simplement Phénix. Elle sortit de la pièce. Une chouette hulula. Un sourire s'esquissa sur les lèvres de la jeune femme.

"La dame Blanche ! " murmura -t-elle.

Elle passa en courant dans la pièce voisine. Sa chambre, la vrai, celle où elle dormait petite fille. Ou Naña, lui chantait des chansons, et des contes sur la bétise de la gente masculine. La fillette riait alors.

Elle n'était jamais rentré dans sa chambre après le "Voyage"! Elle respira l'air enfermé. Elle devina, les formes de son lit, de ses bibelot. Que des volatils, des chouettes, des aigle, des geais, des corbeaux, mais surtout le phénix.

Elle continua de courir, et ne s'arrêta que pour ouvrir la fenêtre. Un bouffée d'air frai fit volé ses cheveux. La nuit était douce comme la voix de la jolie déesse. La chouette hulula encore. Une sorte d'ode à la nuit.

Elle resta quelques minutes accoudés sur le rebord de la fenêtre. Puis sachant qu'elle n'allait pas dormir de la nuit. Grimpa sur la fenêtre, l'enjamba, et monta sur le toit tel un chat. Elle n'avait pas peur de s'écraser un bas. Elle ne mourait pas, elle se consumerais, avant de renaitre. Elle ne sentirais presuqe pas la douleur. Et cela n'aurait été rien par rapport à ce que Taïma lui avait fait subir.

Elle continua son assention, et s'arrêta sur le faîte du toit. Debout, les bras écarter, le vent faisait claquer ses cheveux, s'insinuait dans sa robe transparente, et la faisait voler autour d'elle. La chouette hulula une dernière fois, et s'envola. Passant au dessus de Phénix. Le bruissements de ses ailes s'harmonisant avec le souffle du vent. La liberté! C'était peut-être ça ?!

La jeune femme s'assit sur le haut du toit. Et s'imagina les étoiles, étaient-elles toujours aussi belles, et aussi brillantes ?

Elle passa quasiment toutes la nuit comme ça. Ce fut quand le premier oiseau du matin chanta, qu'elle sut que c'était l'heure. Se levant, et étirant son corps, elle descendit du toit, rentra dans sa chambre. Et ouvrit son armoire. Elle tatonna, des vêtement de cuir, une robe ? Ah oui, elle se souvint, sa mère lui en avait fait une, elle ne l'avait porté qu'une fois! Les robe, ce n'était pas son fort ! C'était pour les princesses, pour les belles femmes, qui pouvait arboré un décolleté plongeant sans cicatrice !

Exasperé, elle descendit en bas, mangea un morceau. Quand un grand fracas se fit entendre dans la chambre de Phénix. La femme sauta sur ses pieds, et étuoffa un juron! Elle avait oublié de refermer la porte !
Elle prit un couteau sur la table, et se précipita dans la chambre. Elle plissa son nez, renifla l'air, il n'y avait rien de changer, elle s'approcha de la fenêtre qand elle buta contre quelque chose. Elle se baissa, elle la touche, c'était...une armure! Elle sentit sous ses les épaulettes de métales sur lesquelles étaient gravées un Phénix, et les autres partit, qui cachait ses bras et ses avant bras, mais bizarement la seule partit en métal, était les epaules. Le reste était fait de cuir et de tissu. Elle l'enfila rapidement. Elle avait été taillée pour elle. Un casque de chévalière pendant sur le coté de sa taille. Son katana dans le dos. Elle était prète, a partir sauver son amie !