De Atlantite à Wadindel.

Un bateau. Et dessous, forcément, de l'eau. Beaucoup d'eau.
Le sourire de Svapna était un peu moins assuré que d'habitude.

Et ce fut pire quand Sempo lui demanda d'essayer son art...pour de l'eau...Comme si elle n'avait pas déjà pas assez de mal à en faire abstraction.

Elle reprit la guitare. Bon, ça, elle maitrisaît à peu près, cela resemblait assez aux instruments de son peuple. Sauf qu'il y avait plus de cordes.
Elle retrouva assez facilement les quatres notes et reconstitua la mélodie.
Mais c'était plus mécanique que ressentit.

-"Et même à présent
encore et toujours
j'ai ce sentiment
que le temps coule
que la vie s'écroule.

Qu'est-il advenu
de ce que j'aimais ?
tout a disparu
dans cette marée."

Son chant avait à peine plus de force qu'un murmure. De nouveau, cette sensation de se noyer. Les jointures de ses doigts devinrent blanches à force de serres l'instrument.

Une nouvelle note fut ajoutée par Sempo. Celui ci compliquait la mélodie toutes les dix minutes, jusqu'au soir. Le soir, Svapna maitrisait totalement la symphonie des tritons. Sempo decida de dormir sur le sol.

Un sommeil doux,
Que bientot,
Je rejoindrais^^

Le matin venu, il prit un petit dejeuner degouta,nt à base de sang de raquin sucré. Beurk!

{Excuse, RP pourri. Carte blanche. On fait s'que tu veux. Bonne nuit!

Svapna avait enviée la facilité avec laquelle le barde s'était endormi. Elle n'avait absolument pas pu. Elle avait passé toute la nuit assise en tailleur, bien droite, les yeux fermés. On aurait pu penser qu'elle méditait, mais elle aurait eu du mal à se concentrer, étant donné qu'une seule pensée parasitait toutes les autres. Elle ne cessait de se répéter *Que ça cesse., qu'on arrive. Que ça cesse, qu'on arrive...*.

Et même maintenant que le jour était venu elle refusait de bouger ou même d'ouvrir les yeux. Svapna sentait bien que si elle faisait le moindre mouvement elle se mettrait à hurler.

[Hj : bah, c'est gentil, mais j'en fait quoi avec la carte blanche ? je la colorie ?^^]

[Niahh! chopé mon cher Mtb ! =)]

Je me suis jamais caché d'être aussi Ileria. Est ce nessessaire que je repoiste avec sempo?

Svapna dédaigna totalement le déjeuner. De toute façon, elle n'aurait pas pu l'avaler.
A l'annonce que le bateau touchait terre, elle se précipitat vers le quai. Malheureusement, Sempo la retint.

"Nous allons étudié les Boreals. D'ici quelques heures, nous seront à Wadindel, ou tu pourra prendre une bonne nuit de sommeil. Nous n'avons pas le temps de s'arreter, je veux que nous travaillons bien ton écoute des Boreals."

Svapna eut un léger soupir, imperceptible, qui se fondit instantanément dans son sourire. Elle retourna bien au centre du bateau, loin des bords.

-"Ecoute bien... Et amuse toi avec ton sable concentre en le plus possible dans ta paume..."

*Dans ma paume ? Elle est trop pleine d'Air pour que le Sable s'y glisse.*

Néanmoins, elle écoutat attentivement. Mais rien ne venait briser le Silence à part l'horrible bruit des vagues se brisant contre la coque du bateau.

-"Qu'est-ce que je pourrais dire ?
Puisque le Silence ne veut finir !
Si le Sable coule dans mes veines,
De sortir, pourquoi prendrait-il la peine ?"

Quelque chose l'envahit alors. Cela venait de l'extérieur, sans le moindre doute. Mais ce son étrange résonnait d'une manière extraordinaire en elle.
Du sable sortit des endroits les plus incongrus du bateau, amené là par les voyageurs et les marins. Lentement, hésitants, les grains s'approchèrent de ses doigts. Et peu à peu formèrent une masse au dessus de sa paume.

Il sourit en la voyant faire. Elle maitrisait plutot bien cet élément qui lui semblait familier. Les utilités du sables étaient majoritairement de bloquage d'autre élément physiques. Plus un defense qu'une attaque... Contenir pour mieux rebondire.

-Maintenant crée un grand creux à l'interieur de ta boule de sable... J'y insererais une petite sphere electrique. Tu va devoir la contenir à l'interieur le temps qu'elle se dissipe. Prete?

Les yeux du bardes montrait une nouvelle passipon pour l'enseignement. Bien que le combat ne soit pas l'objectif du barde, il restait très utile. Essentiel. Trop pour Sempo, qui regrettait que les armes soit si usée dans sur cette terre!

Le sable
Englobera l'ennemie,
L'immobilisant à Jamais...

Un matelot cria le depart. Pour faire accentuer la vitesse du bateau, quelques notes de flute joué à très grandes vitesse appellait les Faery du Vent pour les aidés. Ceux ci arrivèrent depuis le néant. Par magie. Il restaient normalement discuter avec les gens pour lesquels ils avaient oeuvrés. Mais à la vue de Sempo, ils se barrèrent. Il avait été exclu du clan depuis longtemps. Le barde laissa donc son êleve travailler quelques instant, sans dire un mot.

[Nan, mon cher ce n'est pas nécessaire (wouah une rime ! je me surpasse vraiment ce soir ! xD) ! Nan, mais tu crois que je vais faire chier le monde parce que t'as mal posté! Nan, mais tu me prend pour qui ?! ^^ tant que les gens comprenne que c'est Sempo! No problem!]

Svapna hocha la tête. Quoi qu’elle réponde, de toute façon, elle doutait que cela fasse une quelconque différence.

Elle se concentra sur le sable au creux de sa main. Elle voulu chasser toute autre idée de son esprit. Lorsqu’elle y parvint à peu près, le sable cessa d’affluer à sa main, et elle senti les grains hésiter, vaciller.
Svapna se mordit les lèvres. Elle n’y arriverai pas comme ça. Elle rouvrit son esprit et laissa les pensées la traverser, jouant avec l’une, riant de l’autre. Le sable sorti à nouveau des interstices du bateau et forma une boule dans sa main.

Elle n’entendit pas les être ailés arriver. Mais elle perçu le Vent. Ce Vent qui lui gonfla le cœur. Elle se mit à sourire, de tout son être.
Svapna se souvint de sa premier et seule Pluie. Cet étrange vent qui s’était levé, et qui laissait sur les lèvres un goût si particulier, si différent.
Et puis, cette Pluie. Fine. Longue. Régénératrice. Le Désert avait verdi, cachant presque le Sable. Cela n’avait pas duré.

« Ishtu shannâtim mâdâtim…
La pluie est une bénédiction
Lorsqu’elle tombe dans un cœur ensoleillé
Nashpartum… »

A la langue coutumière s’entremêla sa langue à elle. Cette langue qu’elle ne parlait à présent presque plus.
La boule de sable s’éleva, au dessus d’elle, et se fragmenta, pour retomber en grains fins et serrés sur Svapna. C’était sa pluie. Sa bénédiction.
Lorsque les derniers grains furent retombés, elle se souvint de ce qui lui avait été de demandé.

« Je vais recommencer. »

Le sable que Svapna tentait de rendre cohérent s'échauffa lorsque Sempo y glissa une petite boule d'électricité.
La nature de ce qu'elle tenait lui semblait avoir changé, et elle eut du mal à contenir ces deux éléments l'un dans l'autre. Elle essaya tant bien que mal de les lier silencieusement. Mais quelque chose, une idée, lui traversa l'esprit.
Svapna fila l'idée, la tissa, et déploya le drap créé dans son esprit.

-"Quelque chose comme un son sourd,
la chaleur qui m'entoure,
définit les contours.
Sûrement un tambour.

Deux choses s'entremèlent,
une étreinte charnelle,
Même si ce n'est pas éternel,
C'est toujours une étincelle."

Elle sourit à ces vers sans grand sens. Mais elle les aimait. Ses mots décrivaient toujours ce qu'elle sentait, même si rien ne paraissait logique.
Puis, elle oublia la boule dans sa main. Une autre idée, moins souriante lui vint à l'esprit.
Elle était incapable de faire quelque chose silencieusement. Toujours, elle avait ce besoin de vocaliser, de parler, de nommer les choses pour les rendre réelles. En réalité, cela ne la génait pas vraiment, mais simplement, Sempo ne paraissait pas avoir besoin de passer par une quelconque parole.
Elle finit par secouer la tête, et se souvint de la boule dans sa paume.

-"Non. Je ne crois pas vouloir que cela cesse. La mort est silencieuse. Ma simplicité me pousse donc à croire que la vie est la parole."

Svapna fit un sourire d'excuse à Sempo. Ses pensées avaient encore été incapables de rester silencieuses.

-"Je voulais dire, est-ce normal ? Pour arriver à quelque chose, j'ai besoin de parler..."

Et aussi de bouger, de rire, de danser, de penser, de sauter, de rêver, de posséder, d'inclure, d'admirer...

Bien.... Travaillons le sabre maintenant.

Il n'avait pas pris la peine de repondre à sa question, car chacun avait une reponse à ce genre de question, mais en lui même. La sienne était que la parole venait du coeur, et que si l'organe ne marchait plus...

Attaque...

HJ: Rp Rp du soir bouhouhou^^

-"Le sabre ? Sur ce bateau ? Obligé ?"

Pour une fois, les phrases de Svapna étaient courtes.

Attaque...

Svapna recula d'un grand bond, et s'écria.

-"Je l'ai déjà dis, le sabre ne me plait absolument pas ! Et surtout pas dans un navire !"

[Hj : Rp du soir, désespoir^^']

Svapna s'essuya le menton sur lequel coulait l'alcool. Sempo l'avait plus ou moins forcée à boire , d'où ce résultat désastreux.

-"Je suis parfaitement capable de boire seule."

Elle lui jeta un regard noir avant d'éclater de rire et de finir, toute seule comme une grande, la bouteille.
Après tout, l'alcool, s'il ne résolvait pas les problèmes, les effaçait momentanément.
En passant, elle admira l'agilité que Sempo conservait, même sous le coup de l'alcool.

Frappe moi aussi vite que possible. Essaye de me tuer!

Svapna ne bougeat pas. Elle se contenta de lancer le sabre. Et d'éclater de rire.

-"Je voulais pas vraiment faire ça. Non, le lancer n'était pas mon idée première, mais enfin ! c'est fait, c'est fait je suppose ! Je peux aller le récupérer ?"

Le sabre s'était fiché dans un des mats. L'arme était vraiment trop lourde pour elle, elle n'y était pas habituée.

-"Si vous cherchez à me tuer, balancez moi directement dans l'eau, ça ira plus vite !"

Svpana riait encore plus que d'habitude. Et toute poésie semblait être partie.
*Je me demande ce que je préfère. L'angoisse de la mer et la poésie des mots, ou l'alcool rassurant et débilitant...*

Passons au chose serieuses...

-"Le jour ou je serais sérieuse, je serais aussi froide que de l'eau de mer..."

Svpana n'eut pas le temps de finir sa phrase, Sempo l'attaquait avec un sabre plus Eclair que Fer.
Son premier réflexe aurait du être de lacher le sabre pour attrapper ses aiguilles, mais elle se ravisa au moment ou le pommeau lui glissait de la main, et elle rafermit sa prise sur son sabre.
Affolée, dans l'urgence, elle ne réfléchit pas, et, au lieu de protéger son sabre par du sable, pour empêcher l'électricité de l'atteindre, elle préféra s'entourer elle-même de sable.
C'était stupide d'ailleurs. Elle n'y voyait plus rien, mais au moins, elle n'avait pas fini brûlée.